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Pourquoi venir à une permanence ?

  • Je ressens un mal être au travail et j’ai la sensation que ça pourrait être associé à du sexisme.
  • J’ai besoin d’échanger sur ce que je vis dans mon contexte pro.
  • Je ne supporte plus les regards insistants d’un collègue.
  • Personne ne veut utiliser mon prénom d’usage dans ma structure.
  • J’ai l’impression que ma carrière est freinée parce que je suis une femme.
  • J’ai été victime d’agression homophobe.
  • Je ne supporte plus les blagues sur mon apparence physique.
  • Je ne sais pas si les remarques et comportements d’un·e prof sont normaux.
  • Je vis mal mon retour de congés maternité
  • Je veux savoir comment réagir à des propos sexistes.
  • Je vis des violences sexuelles (harcèlement, agression, viol) et j’ai besoin d’en parler / j’ai décidé d’en parler.
  • Il y a un cas d’agression sexuelle dans ma structure et je ne sais pas quoi faire.

Le Projet

Créée en 2012, l‘association Allié·e·s est membre de la fédération inter-régionale Mouvement HF+. Elle a vu le jour en réaction à la parution des rapports Reine Prat qui ont révélé les discriminations dans le spectacle vivant.

Dirigée collégialement et fonctionnant de manière collaborative, l’association Allié.e.s est résolument tournée vers des réflexions de fond sur les questions d’égalité dans les arts et la culture, s’inscrit dans un militantisme féministe intersectionnel et se donne pour mission spécifique de prévenir et de (ré)agir face aux violences sexistes, de genre et sexuelles dans les arts et la culture.

Se situant dans un tissus associatif de solidarité et d’entraide, Allié·e·s porte un projet de soutien aux travailleur·euse·s des arts et de la culture pour faire face aux harcèlements et violences sexistes et sexuelles dans leur environnement de travail, dans une dynamique d’empowerment et de lutte, pour un secteur et une société plus égalitaire.

Intersectionnel, ça veut dire quoi ?

Le terme "intersectionnalité", est apparu dans les années 70 au sein des mouvements afro-féministes américains, il a été théorisé ensuite, par la militante afro-féministe et juriste Kimberlé Williams Crenshaw dans un article publié en 1989 intitulé ‘ Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur ‘ pour nommer spécifiquement l’intersection entre le racisme et le sexisme subi par les femmes noires américaines.

Il est depuis largement adopté comme une notion sociologique désignant l’articulation entre différentes formes de discriminations, tel que le racisme, le sexisme, les LGBTQIA+phobies, le classisme, les discriminations ethniques ou nationales, l’âgisme, la grossophobie, le validisme, l’audisme, la psychophobie, les discriminations des travailleur·euses du sexe.

Autrement dit, il met en lumière les croisements et les liens entre les oppressions ou les exclusions sociales, pouvant se cumuler, au sein d’un même système de domination.

Au regard de ces inégalités, on peut soi-même se trouver en position d’opprimé·e et d’oppresseur·e. Ce qui implique une remise en question et une prise de conscience de ses propres privilèges.

Le féminisme intersectionnel, prenant en compte les intersections, sous-tend une convergence des luttes.